@Campagnard
Je vous ai bien entendu vous et les autorités « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions a l’élevage » une cohabitation nécessaire comme vous dites, sauf dans "les territoires inadaptés à
sa présence : Secteurs du centre et de
l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage
intensif où sa présence
sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant
le loup inapte à son installation /…/. ! (hé oui, vous
voyez quand on veut on peut ! ndlr)
En remboursant les victimes, l’état essaye de s’acheter une paix sociale qu’il n’est pas prêt d’avoir, car si pour un écologiste cela va de soi, aucun éleveur ou berger digne de ce nom ne pourra accepter de produire des animaux de qualité dans le respect, la durabilité et la proximité pour nourrir le loup.
Quand a la santé de la filière ovine traditionnelle, c’est bien le loup qui la met en danger :
« L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs. » cf coop Sisteron.
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l’IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l’ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort ; fleuron des produits à « haute valeur ajoutée » dans l’image de la France !
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.
« l’Etat remplit bien son rôle. »