@Ecoeytaux
Bonjour,
Veuillez m’excuser du retard, je pensais que ma réponse était partie le lendemain de votre envoi...

Je trouve injuste de traiter de fainéants les français (ses) ! Elle est déplorable cette idée selon laquelle la France est malade de ses chômeurs qui se complaisent dans le farniente ;
Le terme même de « chômeur » a pris un sens très péjoratif. C’est en réalité un « demandeur d’emploi » (terme officiel). Ce mot parle de lui-même.

En France on vit dans le déni, on ne veut pas admettre qu’il y a moins de postes offerts secteurs privé et public réunis) que le nombre de salariés en poste et en recherche d’emploi. Il existe donc naturellement une masse salariale, privée de travail que l’on nomme vulgairement « chômage ».

Le nombre de « ces demandeurs d’emploi » augmente avec ce que l’on nomme pudiquement et avec emphase la mondialisation, qui consiste :

- d’une part à employer en France des salariés étrangers, de pays où les salaires et les charges sociales (lorsqu’elles existent), sont « x » fois moins élevées qu’en France ;

- d’autre part à délocaliser l’industrie dans ces pays de « cocagne » !

Résultat  : dans le premier cas on a enlevé des français (es) à leur poste de travail pour y mettre des étrangers et dans le deuxième cas, ce sont des usines entières qui ont été supprimées du territoire français (pardon : on les a « délocalisées » pour optimiser les marges des actionnaires).
C’est ainsi que l’on décrète que la Mondialisation permet de résoudre nos problèmes d’emplois, de paupérisation...

A l’écoute du langage actuel lénifiant qui nous vante les mérites de ces dogmes : Internationalisation de nos échanges, Mondialisation, Union Européenne, Super Marché Tafta (Europe et ALENA réunis) ; on est bien dans le toujours plus, toujours plus gros, plus grand, plus riche.
Et en vis-à-vis on trouve toujours plus pauvres , plus nombreux et plus facilement exploitables.

Veut-on voir « la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide » ?
Tout dépendra du choix que l’on voudra faire : courir toujours plus vite avec le premier groupe, ou se mettre aux côtés et au service de ceux qu’on laisse sur le bord de la route ;

Personnellement j’ai fait le mien, inutile de vous faire un dessin.

Je suis bien « déconnecté d’une...partie de la réalité », mais que cette réalité dont vous parlez soit majoritaire ? j’en doute .
Cependant ce n’est pas son importance qui fait me sentir plus près de l’exploité, mais c’est une question de culture personnelle !!...
Pélo Péto