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Commentaire de Milla

sur « Nuit dehors » à Saint-Denis : quand les citoyens passent à l'action contre les trafics


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Milla (---.---.39.247) 25 avril 2016 21:50

présumés de cocaïne avaient décidé d’investir dans la mode…

Les policiers de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ont déclenché, mardi matin, un important coup de filet. Quatorze personnes soupçonnées d’appartenir à un vaste réseau de trafiquants de drogue ont été interpellées dans le XVIe arrondissement à Paris, à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et dans les Yvelines. Plusieurs dizaines de milliers d’euros ont été saisis au cours des perquisitions. Les enquêteurs de l’Ocrtis, épaulés par leurs collègues de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), ont également mis la main sur quatre voitures — dont une Mercedes SL 63 AMG d’une valeur de 150000 € —, des montres de luxe, un fusil à pompe, un pistolet automatique et un gilet pare-balles.

La cocaïne venait du Pérou

« Cinq trafiquants et neuf blanchisseurs présumés, gérants de boutiques de mode et d’une imprimerie implantées dans le XVIe arrondissement ont été arrêtés, explique une source proche de l’affaire. Les principaux commanditaires, qui appartiennent tous à la communauté juive, sont soupçonnés d’avoir acheminé près de 100 kg de cocaïne depuis un an, en France. » Armand A., 78 ans et son fils Franck sont présentés comme les responsables de ce réseau. Les trafiquants faisaient venir leur drogue depuis le Pérou, via des passeuses, chargées de transporter des valises, sur la ligne régulière entre Lima et Paris. « Plusieurs dizaines de kilos ont également été acheminés, par bateau, dans des conteneurs, avant d’être déchargés à Anvers en Belgique puis ramenés en France, confie un proche de l’affaire. La particularité de ces narcotrafiquants est qu’ils recyclaient eux-mêmes l’argent dégagé du trafic. D’habitude, les trafiquants sous-traitent cette phase. » La direction centrale de la police judiciaire a établi qu’une partie de la drogue importée était réexpédiée vers d’autres pays européens. « Les commerçants, chargés de blanchir le produit du trafic, surévaluaient leurs bénéfices avant d’encaisser plusieurs dizaines de milliers d’euros en argent liquide, ajoute la même source. Ils étaient largement rétribués pour leurs services. » Armand A., déjà connu des services de police et de la justice pour le même type de faits, a été arrêté dans son pavillon cossu à Saint-Mandé. « Les plus jeunes membres de ce réseau sont âgés d’une trentaine d’années, indique une source judiciaire. Ils avaient des contacts directs avec des trafiquants en Amérique du Sud. » Les suspects devraient être déférés, demain, devant un juge d’instruction de la juridiction interrégionale spécialisée


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