@sampiero
Les histoires religieuses me sont indifférentes, je suis athée de culture juive, alors ce qui est inscrit dans le Coran ou la Torah, c’est pour moi juste un narratif qui reflète les désirs humains de cette époque.
- Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la population de la Palestine mandataire était constituée de Juifs et d’Arabes arrivés, pour la plupart, au cours des quarante années précédentes.
- Le Royaume-Uni a remis le dossier du Mandat palestinien aux Nations Unies. Un vote a eu lieu divisant les vingt pour cent restants de la Palestine mandataire en un Etat arabe et un Etat juif.
- L’Etat juif est devenu Israël. Le deuxième Etat arabe de Palestine n’a jamais vu le jour, car le monde arabe a refusé l’existence même de l’Etat juif. La Jordanie a annexé par la force la Judée-Samarie et en a chassé tous les habitants juifs. En tout, huit cent mille juifs ont été chassés du monde arabe, pour des raisons d’épuration ethnique. L’Egypte a annexé Gaza par la force et en a chassé tous les habitants juifs.
- Les pays arabes de la région, dont l’Egypte et la Jordanie, ont déclaré une guerre d’extermination à Israël dès le jour de la naissance de cet Etat et ont demandé aux populations arabes vivant sur le territoire israélien de partir pour quelques jours, le temps que l’extermination soit accomplie. Toutes les populations arabes ne sont pas parties.
Ceux qui sont partis sont devenus « réfugiés » par la faute des dirigeants arabes, et se sont, de facto, comportés en complices du projet d’extermination. Ceux qui sont restés sont devenus Arabes israéliens.
En 1967, une guerre d’agression contre Israël s’est préparée. Israël a écrasé les forces ennemies alors qu’elles se massaient à ses frontières. La Jordanie a perdu la Judée-Samarie, l’Egypte a perdu Gaza. Ce que la Jordanie et l’Egypte avaient conquis par la force a été perdu par la Jordanie et l’Egypte dans le cadre d’une guerre d’agression contre Israël. Les pays vaincus ne voulant pas négocier quoi que ce soit avec Israël, Israël aurait pu en tirer les conclusions et annexer les territoires. Israël a choisi, plutôt, de négocier : des territoires contre la paix. Israël a fait des concessions, mais n’a eu en retour que la guerre.
C’est au milieu des années 1960 seulement qu’a été formée l’OLP. C’est après la guerre de 1967 qu’on a commencé à parler de « peuple palestinien », et la notion de « peuple palestinien » a été forgée strictement pour que la guerre arabe contre Israël prenne l’aspect d’une « lutte de libération nationale ».
Les « réfugiés » sont devenus dès lors le « peuple palestinien », et le « peuple palestinien » a été depuis lors un instrument de guerre contre Israël : en devenant un vivier de terroristes fanatisés, et en servant à recruter des « idiots utiles » dans l’ensemble du monde occidental.
C’est après le traité de paix avec l’Egypte et le traité de paix ultérieur avec la Jordanie qu’on a commencé à parler de Gaza et de la Judée-Samarie comme de « territoires palestiniens » : ce qu’ils n’ont jamais été une seule seconde dans le cours de l’histoire de la région, car il n’y a jamais eu de « peuple palestinien » avant le moment où la notion a été mise en circulation, voici quatre décennies, pour les raisons susdites, et parce qu’il n’a jamais existé de pays appelé Palestine.
Il bon temps en temps de remettre les choses à leurs places et sortir du discours palestinien qui est le seul autorisé en France.