Progression d’un mensoge :
> Décennie 80, promesse d’un retour au plein emploi.
> Décennie 90, promesse de limiter le chômage à 5 %
> Décennie suivante, promesse de l’inversion de la courbe du chômage.
Nous constatons que les perspectives sont revues continûment à la baisse, est-ce une stratégie ?
> Décennie actuelle, pour ceux qui ont un emploi, promesse du maintien des salaires.
Ce qui se trame, rareté structurelle du travail, baisse des salaires, baisses des retraites, baisses des protections sociales, temps de travail allongés et déréglementé, culpabilisation collective.
Perspectives, soit aucune, soit une nouvelle forme d’esclavage.
Il était une période où le travail était une fierté, seuls qq. esprits libres et lucides voyait en lui une aliénation, un vol du temps de vie, une exploitation diabolique de la vie.
De plus en plus de gens travaillent pour être moins pauvres et il n’est pas impossible que le travail ne serve plus qu’à survivre.
Que faut-il faire ?
Difficile de répondre, il y a tellement de systèmes, depuis le point de vue de l’anarchiste jusqu’à celui qui prône une libéralisation totale de l’économie, en passant par une organisation sociale communiste.
Depuis que le monde a une histoire il est loisible de penser que tout a été essayé et que finalement rien n’a jamais vraiment fonctionné, notre époque technologique surpeuplée et consumériste ne facilite pas la tâche.
Il serait plus facile de dire ce qu’il ne faut pas ou plus faire.
Nos façons de penser sont encore très archaïques, les régimes changent mais pas les mentalités.
Nous oublions à chaque fois que derrière une organisation il y a des individus, que nous en faisons partie et que nos façons de penser façonnent le monde, il ne sert à rien de fustiger le système ou l’état où la société, ils n’ont aucune réalité et nous sommes tout cela.