La liberté d’opinion doit pouvoir exister et elle est subversive par nature. Lorsque l’Etat intervient, s appuyant sur des Lois successives limitant la liberté de la presse ou les Lois Gayssaut/Fabius c est inadmissible, c est contre productif. Ceci étant, la critique d un pouvoir, jugé autoritaire, reste une notion personnelle et souvent binaire. Cela dépend de son camp politique, de sa communauté de valeurs, etc..
Un journal comme Breizh info reste une production de racine Breizatao, venant de la collaboration avec l’occupant allemand. Cet ensemble a des fondements nationalistes/bretons, royalistes, dont la chrétienté prime sur les valeurs de la République, celle ci n ayant jamais été admise en Bretagne comme en Vendée. C est tout un programme.
Pour le cas« Poutine » il est soutenu en France par la droite oligarchique LR et par le Parti de Gauche de JL Mélenchon, c est une construction hybride, incohérente, mais qui s’explique.
On apprécie effectivement que Poutine fasse le contre poids à l’OTAN comme en Ukraine et en Syrie ; cela reste même légitime de s’opposer à la politique dominatrice américaine. Celle ci veut depuis 2003 reconfigurer le moyen orient à coups de renversements de régimes dits autocrates (ça fait beaucoup) de tradition laïque et multiconfessionnelle. En réalité Poutine « surfe » sur la partie chrétienne orthodoxe (anti musulmane) de Russie, bourgeoisie réactionnaire d’essence anti bolchévique, voir nostalgique des Tsars, de la grande Russie.
Poutine est donc stratégiquement « caméléon » s’appuyant surtout sur un nationalisme ultra religieux. Il finira par lâcher Assad sans remord si ses intérêts l’exigent. Son rapport ampoulé à Nethanyaou reste opportuniste vis à vis d’Israël et reste froid à la cause palestinienne, éternellement perdante (elle même sous la mainmise du Hamas islamiste, la faction historique révolutionnaire de l’ex OLP est dépassée par la problématique religieuse : Islamistes vs juifs ultras et colonialistes).
Les problèmes d’aujourd’hui restent plus que jamais clivés et embourbés autour des lectures religieuses, voir ultra religieuses par le jdihad dont on sait. En France les crispations identitaires vont crescendo avec, en perspective, des affrontements en prémices de guerre civile par le changement organique et sociologique de populations aux cultures et mythes très différents. Entraînant la question : l’Islam est t-il soluble dans la République Française ? on reste septique.
Ceci ne laisse rien présager de bon quant au rôle de la « politique » démocratique. Cela se traduit in fine par management électoral, le front dit « républicain » LR/PS lequel ne survit que par les médias mainstream assujettis et par la flexibilité les institutions du vote majoritaire à deux tours, négation de la démocratie réelle dépourvue de votation.