Il est réconfortant de voir que beaucoup de commentateurs ne
se laissent pas abuser par la propagande de ce genre de bouquin, et connaissent
d’autres sources, telle Michèle Tribalat. On pourrait ajouter Christopher Caldwell,
et d’autres.
Gloire aux mathématiques, mais on ne voit vraiment pas
comment Le Bras peut s’appuyer sur des chiffres qu’il a lui-même largement
contribué à rendre mensonger, dès lors qu’il est à l’origine de l’interdiction
de recensement ethno-religieux … Ce qui rend impossible l’évaluation
de l’endogamie. La totalité du discours Le Bras vise d’une part à justifier une
immigration massive, d’autre part à affirmer une intégration qui n’existe pas
dans les faits. Je rappelle le contenu d’un de ses entretiens au journal La
Croix « … un breton à Paris à la fin du 19ème siècle, est plus
étranger qu’un Algérien ou un Malien …, la nation continue à se forger avec des
apports ethniques et culturels extérieurs … nous dirons que les populations se
fixent là où elle ont du travail, et il se trouve que c’est plutôt autour des centres
urbains … ». Et autre truisme.
Toujours dans la doxa il s’agit pour monsieur Le Bras d’imposer
ce faux parallèle des immigrations de peuples chrétiens avec celles de
populations musulmanes qui entendent bien le rester. Il ironise sur une
supposée imprécision du mot « intégration » tout en se gardant bien
de faire la distinction avec « assimilation ».
Au total des théories (ce ne sont QUE des théories) à fuir.