@olala
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Ête vous un golem ?
Plus sérieusement.
Herzl écrit ce livre à la fin du 19 ème siècle, une époque où les gazettes sont pleines des aventures des pionniers qui défrichent les terres sauvages d’Amérique.
Ce n’est donc pas l’esprit d’entreprise qui prévaut à cette époque mais l’esprit des pionniers.
Et pourquoi la quintessence ? Qu’est que l’esprit subtil, le principe évanescent de l’esprit d’entreprise ? Pourquoi serait-il plus juif que mormon ou pygmée ? L’auteur ne l’explique pas, ne le démontre pas. Il s’agit bien d’un a priori raciste comme le confirme la suite.
Faire parler les morts, d’une autre époque qui plus est, est un procédé facile qui permet toutes les approximations mais qui conduit aussi à des anachronismes ridicules dans le maniement des concepts.
La discrimination se situe dans la caractérisation du juif, son ethos, par rapport à celui qui n’est pas juif. Distinguer, établir une différence, est la définition même de la discrimination et lorsqu’il s’agit d’un peuple par rapport aux autres, du racisme.
"Et qui est directement au cœur du flamboiement tout particulier de la … colonisation, dont Theodor Herzl veut
croire qu’elle spécifie l’ethos juif, un ethos qui, jusqu’au moment où
il lui offre l’aventure qui ne peut qu’en faire jaillir les plus beaux
fruits, n’a trouvé à s’exercer qu’assez négativement pour ses
coreligionnaires eux-mêmes."