Il y a le coût de
fabrication des panneaux solaires et la pollution qu’engendre leur
fabrication. Il y a aussi le coût des accumulateurs (à basse
tension) sur lesquels vous passez et qui est plus considérable
encore que les panneaux solaires car ils doivent, en l’état, être
changés régulièrement et et être énormes pour stocker
l’électricité. Rien que pour alimenter une de 100 000 habitants
sur 24 h (journée d’hiver sans soleil) ils devront atteindre la
taille d’un immeuble !
Pour l’instant, le
seul matériau envisageable est le lithium qui n’est produit que
par quelques pays.
Il est bien évident
que si la demande enfle tout à coup pour construire ces milliers de
tonnes d’accumulateurs (voire millions de tonnes à l’échelle de
la planète), la spéculation s’en mêlera et que le prix d’une
installation s’envolera au-delà des moyens des pays même
développés.
La nature récupère
l’énergie solaire avec la chlorophylle mais avec un rendement très
faible (suffisant pour la vie très lente des plantes) et sous forme
chimique, sous forme de molécules organiques pas sous celle
d’électricité, énergie autotransportable.
Installer les
centrales solaires dans les déserts supposent de construire sur le
sable des milliers de kilomètres de lignes à haute tension pour
atteindre les pays tempérés. Même avec des fils en aluminium et
non en cuivre, le coût, là encore, sera considérable. Sans compter
le risque de sabotage qu’elles encourront.