@Olivier Perriet
Parce qu’ils sont
tous allés à l’école les ados, les adultes, les vieillards, les
parents, grands-parents et les autres, se pensent compétents pour
parler d’éducation.
Sauf que ce n’est
pas si simple.
L’éducation des
enfants, nécessaire à la pérennité de la civilisation
technologique avancée, implique que l’on malmène leur cerveau avec
des pensées, des idées qui ne sont pas naturelles à l’animal
qu’ils sont, que nous sommes, ni nécessaires à sa survie immédiate.
Ce ’’forçage’’
comme on dirait pour une plante, est fatigant, douloureux. Il n’est
acceptable que s’il procure du plaisir, un plaisir raffiné de
réussite intellectuelle auquel tous les enfants ne sont pas
sensibles, du moins pas au même degré ni aussi fréquemment.
Par exemple le gros
effort nécessaire pour apprendre à lire est payé de la volupté de
pouvoir découvrir soi-même des histoires et de lire la joie et la
fierté dans le regard des parents.
Mais si ces
récompenses n’existent pas, apprendre à lire ne sera qu’une
souffrance.
L’école doit payer
par ce plaisir les efforts qu’elle demande aux élèves. D’abord par
le choix de programmes intéressants : il faudrait une refonte des
mathématiques pour intégrer les jeux de stratégie et de logique,
abandonner aussi la forme pour le fond etc.
Le cours d’histoire,
de géo de sciences ou le professeur croit enseigner par un discours
devait être remplacé par des vidéos qu’il lui serait loisible de
commenter et de vérifier que les élèves ont tout compris.
Évidemment, celles-ci devraient être au préalable enregistrées
par des personnes compétentes, éventuellement avec des acteurs et
mises à disposition gratuite par le gouvernement.
Utopie, oui je sais
!
De toutes façons,
quelle que soit les techniques d’éducation, il y aura les
professeurs passionnants et les autres, nous en avons tous fait
l’expérience et cela sera difficile à changer vu la manière de les
recruter.