@Shawford
Réponse sympathique de ce chanteur que je ne connais pas... Cependant on ne célèbre pas Verdun avec les autorités guerrières de ce pays qui répriment actuellement les peuples en lutte dont leur propre peuple...
Verdun fut une immonde boucherie à paysans et prolos tandis que les bourgeois dansaient à Paris... Dommage que les fusils des poilus et des soldats allemands ne se soient pas alors retournés de concert contre leurs généraux comme le souhaitait l’Internationale...
Pour célébrer nos anciens aujourd’hui disparus autant prendre quelques heures pour lire l’un de ceux qui sait de quoi il parle à propos de Verdun : Louis Barthas, tonnelier :
En
1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de
l’Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d’infanterie basé à
Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le
secteur sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l’offensive du Chemin des
Dames ; la boue, les rats et les pous ; les attaques au devant de
mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les absurdités du
commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation.
Au front, Barthas note tout ce qu’il voit, tout ce qu’il ressent. De
retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de
guerre, à l’encre violette, sur dix-neuf cahiers d’écolier. Sens de
l’observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés, révèlent chez
le caporal tonnelier un talent d’écrivain qui n’est gâté par aucune
recherche d’effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est
devenu un classique depuis sa première édition en 1978, réalisée avec
l’aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise
des œuvres laïques.
Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918