" la narration du drame syrien qui était la vôtre coïncidait avec la
politique étrangère de M. Fabius, chef d’œuvre de servilité mêlant
l’appui inconditionnel à la guerre israélienne contre les Palestiniens,
l’alignement pavlovien sur le leadership américain et l’hostilité
recuite à l’égard de la résistance arabe. Mais votre mariage ostensible
avec le Quai d’Orsay ne sembla pas vous gêner. Vous défendiez les
Palestiniens côté cour, et vous dîniez avec leurs assassins côté jardin.
Il vous arriva même d’accompagner les dirigeants français en visite
d’Etat en Israël. Vous voilà embarqués, complices, pour assister au
spectacle d’un président qui déclare qu’il « aimera toujours les
dirigeants israéliens«
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Quelle salade ! Voilà qu’on fait d’un Fabius, long héritier d’une tradition de politique antisémite du quai d’Orsay, et résolu naguère, stupidement, contre vents et marées, à reconnaître l’existence d’un »état palestinien« qui n’a jamais existé et n’existera probablement jamais, un »AMI d’Israël« ! Un ami dans le genre de son successeur, sans doute, lequel vient de déshonorer son pays en faisant voter une résolution scélérate et négationniste à l’UNESCO. Et les Israéliens destinataires des missiles du Hamas (plus de 10000 en dix ans) deviennent les »assassins" des crapules d’une organisation terroriste qui se sert ordinairement de sa propre population comme bouclier humain. Un tel travestissement de la réalité est particulièrement odieux.
Que beaucoup d’abrutis aient bêtement idéalisé une opposition prétendument démocratique au régime de Damas, c’est plus que certain, mais je doute fort qu’il faille pour autant blanchir un Bachar el-Assad et, comble du ridicule, noircir au passage (c’était sans grand rapport avec le sujet) le seul état réellement démocratique (Israël) d’une région du monde désormais gangrenée et pourrie par la violence monstrueuse d’un islam bicéphale ennemi de tous et particulièrement de lui-même.