@Daniel Roux
Tout à fait d’accord avec vous.
Le 28 avril on s’est pris des bombes lacrymo à plusieurs reprises y compris dans les pieds, pas un casseur alentours. Et les CRS empêchaient les manifestants de s’éloigner de cette zone.
Une manif de casseurs, quelle blqgue : le défilé est ouvert par des dizaines de fourgons de CRS et de CRS parfaitement équipés , mais contre qui ? personne devant !
Et dedans ? les manifestants ont demandé en vain aux CRS d’élogner les « casseurs » ou non-manifestants introduits à leur invite ... visibles ... mais pas touche !
Le 1er mai, cortège bloqué longtemps et divisé par les CRS puis gazé ... manoeuvre étrange .
le 12 mai , là on veut le cortège ( 70 000 personnes ) , et on coincé par les CRS qui nous interdisent de sortir, nous bousculent, se font houspiller par leurs chers, tout ça avec un hélico qui survole la manif ... puis on est parqués par lots de centaines et certains - aucun casseur n’est là - se font asperger par un chef CRS à bout portant avec une bombe de je ne sais quoi.
Mardi 17/5 j’ai vu les CRS tout harnachés reculer devant 15 jeunes pas bien gros armés d’un bâton. Il y avait des centaines de CRS à Denfert et à part bloquer les manifestants - semble-t-il c’était l’ordre donné - ils n’auraient pu attraper et maîtriser ce petit groupe. Mais pour gazer tout le monde, c’était bon ...
Jeudi 19/5 : les CRS , une centaine de fourgons ( 70 devant la manif : !) laissent les artères adjacentes au défilé sans contrôle et des voitures coupent la manif ... on voulait des incidents ?
Mais à l’arrivée ils sont là et exigent le retrait des badges , alors que c’est parfaitement légal, ce que je dis au CRS qui me bloque, mais me parle sans agressivité.
Je pense que les CRS voient bien que ce qu’on leur demande ne correspond pas à ce qui devrait leur rôle mais ne l’a jamais été ...Les ordres sont les ordres mais tout de même ce qui se passe est la répression su mouvement social , et là les casseurs ont un rôle visant à discréditer l légitimité des manifestants face à un gouvernement qui a perdu la sienne mais doit poursuivre ce que le MEDEF, qui a choisi Hollande comme marionnette, lui dicte.