L’article de la Tribune me semble bien plus équilibré, car il analyse les multiples causes.
L’économie de l’ Autriche ne va pas si bien que ça.
Dans ce contexte, la crise des réfugiés et sa gestion ont provoqué un sentiment de rejet d’une partie de l’électorat à la fois de l’UE et des populations arrivantes. Mais pas la seule cause.C’est aussi que cette crise intervient alors même que surgit une crise politique et économique.
L’épuisement de la « grande coalition »Politiquement, l’Autriche est épuisée par les grandes coalitions entre la SPÖ et l’ÖVP
qui ont gouverné le pays pendant 39 des 69 dernières années.
L’électorat populaire traditionnel de la SPÖ est excédé par le fait que
les Sociaux-démocrates délaissent aux Conservateurs les questions
économiques et sociales tandis que les tenants de l’ÖVP se plaignent des
compromis passés par leur parti avec la « gauche ».(...)
Certes, a priori, l’Autriche demeure un des
pays les plus prospères d’Europe. En parité de pouvoir d’achat, le PIB par habitant autrichien est supérieur de 30 % à la moyenne européenne.
Il n’est dépassé que par les Pays-Bas, l’Irlande et le Luxembourg. Le
taux de chômage harmonisé est de 5,8 %, bien inférieur à la moyenne de
la zone euro (10,2 %). Bref, on est en droit de se demander, comme
beaucoup, pourquoi un pays aussi bien portant à un recours massif au
vote protestataire nationaliste.(...)
Car le problème est moins le niveau de l’économie, que son rythme d’évolution. La compétitivité prix de l’Autriche s’est dégradée. (...) La croissance des salaires, jadis très forte, s’est réduite sous les 2 % par an. Le chômage au sens national, prenant en compte l’ensemble des inscrits à l’AMS, le Pôle Emploi local, a atteint en avril, un plus haut à 9,1 % de la population active.
(...) Enfin, la croissance est au ralenti. Malgré une nette accélération (+0,6 % sur un trimestre) au premier trimestre, le PIB n’est durant cette période que 1 % au-dessus de son niveau de l’an passé. En zone euro, seuls le Portugal, la Finlande et la Grèce font pire...
Cette
situation a conduit à un sentiment de peur du déclassement
caractéristique des pays « riches » du nord de l’Europe et que l’on
retrouve aussi au Pays-Bas, en Finlande, dans les pays scandinaves, en
France et en Italie. La classe moyenne est aisée, mais sa confiance dans
l’avenir est faible. (..)
Quel est le programme économique de la FPÖ ? C’est globalement un programme très libéral.
(...) La FPÖ ne veut donc pas quitter la zone euro
et l’UE pour pratiquer de la relance budgétaire, mais pour pouvoir
pratiquer de la discrimination nationale et pouvoir protéger certains
secteurs.
24/05 11:45 - César Castique
@sampiero « Faudrait savoir ! Il sort ou il ne sort pas , de l’Europe ? (...)
24/05 10:49 - Phoébée
24/05 08:19 - julius 1ER
@OMAR Sauf qu’en Autriche dès les années 30 il y avait un parti Nazi et pro-Nazi (...)
24/05 08:10 - julius 1ER
C’est aussi curieux que ce pays ait été le seul que les Russes ont évacué en 1955, (...)
23/05 21:37 - Mohammed MADJOUR
La Maison du Sondage est une Entreprise de : « MANIPULATION, DE SUGGESTION, (...)
23/05 20:22 - Beaurepaire
C’est sur les amis, nous devons arriver à 49,8% comme eux et faire mieux. La précédente (...)
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