a « dissidence soralienne », c’est la BAC de la pensée.
Si Zemmour est un préfet de police de la pensée dominante, alors la dissidence soralienne c’est la BAC de la pensée. Il appartient au même corps de métier. Ils entretiennent des relations cordiales. Soral est lui aussi un libéral économique. Son public est celui des quartiers, alors il a adapté son discours et s’est constitué une équipe de gens prêts à cogner sur les leurs pour un peu de gloire et d’argent. La dissidence soralienne est un service de défense des intérêts économiques de la France. Elle utilise un vocabulaire et des postures violentes, elle s’empare de nos histoires afin de nous faire rentrer dans le rang. Comme un agent de la BAC, Soral nous parle de manière familière, nous insulte et nous méprise. Ses collègues qui se font passer pour des « durs » ou des intellos sont les plus vicieux, leurs manières rappellent celle du noir ou de l’arabe de l’équipe de la BAC lors du contrôle. Toujours aller plus loin dans la provocation pour rassurer les collègues et la hiérarchie. Cette fuite en avant encourage les outrances. Certains d’entre nous sont fascinés par cette manière de faire et espèrent en le rejoignant être du côté du manche. Il n’est pas rare d’entendre des gens au quartier dire qu’il pourraient bosser à la BAC parce qu’ils s’y reconnaissent : la reproduction des mauvais comportements du quartiers mais avec la sécurité de l’emploi. Grâce à internet, ce schéma a fonctionné avec les idées. Peu de gens aiment le préfet Zemmour, mais ils ont fini par assimiler le discours de la police de proximité que le FN a subventionné. La dissidence soralienne, c’est la BAC de la pensée