Interpellante et utile analyse. Merci !
J’ai souvent pensé que bien bien des épuisements s’enracinaient
dans une volonté de vouloir trop bien faire, dans des excès mal
placés de bonne volonté, des culpabilités de ne pas en faire assez
etc. Sans compter que l’idéologie du temps pousse au portillon
( ’’Travailler plus...’’ ) ; un judéo-christianisme mal compris,
ou de manipulation, de soumission, aussi d’ailleurs. Elle est bien
loin du « Droit à la paresse » revendiqué pourtant de
longue date, notre époque, sinon pour les rentiers évidemment, qui
de tous temps et tous lieux, à quelques petites éclipses près,
ont toujours eu droit eux, à un ’naturel’ laissez-passer…
Je le pensais intuitivement, mais sans confirmation ni matériel
analytique et donc sans réel moyen de s’en défendre, de s’en
protéger. Définir ainsi clairement une « maladie du don »
permet de libérer d’un certain type d’enfermement. Aide précieuse,
et discours finalement révolutionnaire : le don, nous sommes
poussés à le faire aussi, et peut être principalement à nos
entreprises, nos employeurs, nos banques, nos multinationales, à l’idéologie dominante etc.
Que cette analyse soit réalisée dans le cadre culturel du
christianisme et de la religion en froissera plus d’un sur un site
comme celui ci, et c’est un peu dommage. Il ne s’agit que d’une
question de style. Les fondamentaux eux sont universels.
Knail.