@Fergus
« Mais nullement contraignant... » Rêve ! L’article 121 du TFUE donne tous les pouvoirs à la Commission pour élaborer les politiques économiques des 28 pays.
Site Bastamag, qui confirme ce que dit l’ UPR : En plein mouvement social, la Commission demande à la France d’être encore plus néolibérale." Le 18 mai, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations contre la
loi travail, la Commission européenne publiait ses recommandations aux
pays de l’Union européenne en matière d’économie.
C’est ce qu’on appelle
le “semestre européen”, un dispositif chargé depuis 2011 de surveiller
les politiques économiques et budgétaires dans l’UE.
Dans les faits, ces
recommandations régulières de la Commission aux gouvernements des pays
membres
ont pour rôle de leur forcer la main pour réformer leur droit du
travail. En février dernier, le semestre européen critiquait par
exemple un marché du travail français jugé trop « rigide », dans lequel
la protection contre les licenciements serait trop élevée
[1].
À nouveau, les
prescriptions de Bruxelles transmises mercredi ressemblent à s’en méprendre à un argumentaire du plus dogmatique des néolibéraux.
« Dans
le contexte actuel de chômage élevé, le coût du travail au salaire
minimum risque de freiner l’emploi des personnes peu qualifiées, dit la Commission.
Qui préconise de « veiller
à ce que les réductions du coût du travail soient pérennisées et que
les évolutions du salaire minimum soient compatibles avec la création
d’emplois et la compétitivité ». Traduction : que le salaire minium n’augmente surtout pas."
(...)
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