@Iren-Nao

La Russie de Poutine a tiré les leçons de la première guerre de Tchéchènie et les observateurs étrangers, également.

"Le 6 août 1996, les Tchétchènes reprennent Grozny après de violents combats. La Russie négocie le cessez-le-feu en échange du retrait de ses troupes.

Les pertes russes furent sensibles. Une mauvaise stratégie utilisée en guerre urbaine et des équipages faiblement entrainés se sont soldés par la destruction de 225 véhicules blindées, dont 62 T-72 et T-80, durant le premier mois d’opérations soit 10,23 % des engins engagés initialement dans ce conflit.« 

Comprendre et analyser ses erreurs sont une démarche nécessaire pour évoluer.

Après le Vietnam, la Somalie, l’Afghanistan, l’Irak, la Cisjordanie, nos stratèges ont fini par comprendre.

Envahir militairement un pays et l’occuper contre les sentiments de la population, n’ont aucun intérêt économique et politique. Ce qui compte, c’est l’influence que l’on exerce sur les dirigeants politiques et économiques de ces pays.

Les guerres modernes sont des guerres d’influence. L’Europe fait partie de l’empire américain et l’Ukraine vient d’y entrer. Le reste, c’est de la manipulation ordinaire.

L’angoisse fait voter »conservateurs« alors, angoissons.

Si un fou (russe ou étatsunien) décidait d’un guerre entre les deux empires. Il n’y aurait aucune escalade. L’attaquant jouerait à fond l’effet de surprise par un bombardement massif par tous les moyens possible, lancé sans préavis. Comme il est impossible de garder les préparatifs nécessaires secrets, la contre attaque serait activée avant même que le premier missile touche sa cible.

Le premier jour serait une apocalypse nucléaire, le jour d’après, le début d’un long, très long hiver.

Comme dit l’autre : »En cas de guerre mondiale, je file à l’étranger."

Puisque les US veulent mettre la Russie à genoux, ils emploieront la stratégie la moins coûteuse et la plus sure, celle de l’usure économique.

D’où cette opinion que je maintien, Poutine a fait une énorme erreur en annexant la Crimée.