ce qui est sur , c’est que lorsque ces syndicats archaiques sont au pouvoir , ils sont exemplaire dans leur bonne gestion
La Cour des comptes dénonce des fraudes au CE de la RATP
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Par Fabrice Amedeo Mis à jour le 06/12/2011 à 09:01 Publié le 06/12/2011 à 08:37
Appels d’offres douteux, doubles facturations, dépenses somptuaires.
Les sages de la rue Cambon, qui publient mardi un rapport sur le comité
d’entreprise de la RATP, demandent l’ouverture d’une enquête pénale.
Les syndicats de la RATP écrivent l’une des pages les plus sombres de
leur histoire. Après le scandale de proxénétisme et de fraude dévoilé en
interne à la fin de l’été, un rapport de la Cour des comptes doit être
publié mardi. Il est accablant et souligne des « problèmes de
surfacturations, voire de double facturations, des dépenses somptuaires,
une absence de comptabilité sérieuse, des gestions opaques des centres
de vacances ou de restauration collective », selon nos confrères du
Parisien et de TF1 qui l’ont dévoilé.
Les magistrats de la Cour
des comptes se sont notamment intéressés à la mauvaise gestion du centre
de vacances de Serre-Chevalier où 7 millions d’euros ont été dépensés
pour sa rénovation depuis 2006. Le centre est toujours fermé, quatre ans
après la fin des travaux qui n’ont pas réussi à le mettre aux normes de
sécurité. Pour réaliser ces travaux, les élus de la RATP ont fait appel
à une PME de région parisienne qui n’avait jamais travaillé en
montagne, dont les véhicules n’étaient pas équipés pour affronter les
routes enneigées mais dont des cadres avaient des accointances avec des
syndicalistes de l’entreprise publique.
« Tout se vend et tout s’achète »
Face à cette situation, les magistrats de la rue Cambon en appellent à
une enquête pénale. « Le procureur général près de la Cour des comptes a
jugé bon de saisir le ministre de la Justice, estimant que certains
faits étaient de nature à motiver l’ouverture d’une action pénale ».
Ce rapport de la Cour des comptes est rendu public tout juste un an
après un rapport interne réalisé par la direction de la RATP. Cette
enquête avait alors dévoilé un « trafic » d’heures de « relèves »,
c’est-à-dire des heures réservées aux représentants du personnel pour
leurs tâches syndicales. « En forçant le trait, on pourrait dire que tout
se vend et tout s’achète sur le marché de la relève », indiquait déjà ce
rapport.
S’intéressant au coût de cette gabegie,l’enquête
interne détaillait alors que la seule subvention de fonctionnement du
comité d’entreprise représentait 113 euros par agent. C’est moins qu’à
La Poste (204 euros) mais davantage qu’à la SNCF (59 euros), Areva (101
euros) ou encore Orange (90 euros). À ce chiffre s’ajoute la subvention
aux oeuvres sociales (sport, vacances, sorties) qui, la plupart du
temps, multiplie par dix la manne financière mise à disposition des
syndicats.
Plusieurs CE sont dans la tourmente
Le rapport de
la Cour des comptes devrait relancer le débat sur la gestion des comités
d’entreprise en France. Plusieurs d’entre eux sont dans la tourmente :
celui d’EDF est régulièrement déficitaire depuis le scandale qui l’a
secoué en 2004. Celui d’Air France a fait l’objet en 2010 d’une enquête
de la brigade financière et est actuellement géré par un mandataire du
tribunal de Bobigny chargé de le faire échapper à la faillite.
Cgt fo et sud c’est juste la chienlit de notre pays , nos boulets nos saboteurs