@tf1Groupie
étant moi-même pilote ces prétendus exploits ne
m’impressionnent pas
J’imagine que vous
pilotez un avion monomoteur de tourisme, non ?
Vous pouvez imaginer
que la vitesse et l’inertie d’un avion de ligne, un jet, réservoirs
pleins, gros porteur, n’a rien à voir avec ce que vous expérimentez.
Quand un avion de
ligne se pose, volets d’aterrisage sortis, ses réservoirs sont
presque vides car on a calculé son emport de carburant a minima selon
son trajet. L’avion est ainsi plus « agile » qu’au décollage.
Mais la difficulté
demeure bien l’alignement avec la piste. L’autre paramètre, la pente
de descente est beaucoup plus facile à gérer puisque les
instruments de bord (altimètre, gyroscope et badin) permettent à
l’ordinateur embarqué de la calculer avec précision, sans aide
extérieure.
Si l’alignement
n’est pas bon, on est à quelques mètres près, il faut, pour garder
néanmoins le cap parallèle à la direction de la piste, faire
glisser l’avion sur le côté en l’inclinant avec précision pendant
un temps limité, avec les ailerons. Si le vent est latéral en plus,
la manœuvre est délicate même avec une aide du sol. Ce dérapage
contrôlé s’effectue à au moins cinq kilomètres de la piste, (une
distance où les tours étaient très petites pour le pilotage à
vue). Et il faut tenir compte de la dérive latérale qui se produira
pendant ces cinq derniers kilomètres.
Bref, il faut pour
réussir un alignement parfait, de l’expérience, en « vrai »,
pas seulement en simulateur, comme copilote d’abord, chose que les
« barbus », selon la version officielle, n’avaient pas pu
faire.
Pour causer le
maximum de dégâts, il fallait que l’énergie cinétique et donc la
vitesse soit maximale, afin que le carburant aille loin à
l’intérieur du bâtiment, donc le temps d’ajustement était plus
court que pour un aterrisage assisté normal. Or les deux avions
« ont fait mouche » : ils sont arrivés perpendiculairement à
une façade et l’ont touchée en plein milieu. De plus chacun venait
d’une direction opposée pour ne pas être gêné par la deuxième
tour.
Ça finit par faire
beaucoup d’exploits !
Je laisse chacun en
tirer ses conclusions ...