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Commentaire de Alren

sur Une équation mathématique peut-elle remplacer le journalisme d'investigation ?


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Alren Alren 30 mai 2016 11:48

@tf1Groupie
étant moi-même pilote ces prétendus exploits ne m’impressionnent pas

J’imagine que vous pilotez un avion monomoteur de tourisme, non ?

Vous pouvez imaginer que la vitesse et l’inertie d’un avion de ligne, un jet, réservoirs pleins, gros porteur, n’a rien à voir avec ce que vous expérimentez.

Quand un avion de ligne se pose, volets d’aterrisage sortis, ses réservoirs sont presque vides car on a calculé son emport de carburant a minima selon son trajet. L’avion est ainsi plus « agile » qu’au décollage.

Mais la difficulté demeure bien l’alignement avec la piste. L’autre paramètre, la pente de descente est beaucoup plus facile à gérer puisque les instruments de bord (altimètre, gyroscope et badin) permettent à l’ordinateur embarqué de la calculer avec précision, sans aide extérieure.

Si l’alignement n’est pas bon, on est à quelques mètres près, il faut, pour garder néanmoins le cap parallèle à la direction de la piste, faire glisser l’avion sur le côté en l’inclinant avec précision pendant un temps limité, avec les ailerons. Si le vent est latéral en plus, la manœuvre est délicate même avec une aide du sol. Ce dérapage contrôlé s’effectue à au moins cinq kilomètres de la piste, (une distance où les tours étaient très petites pour le pilotage à vue). Et il faut tenir compte de la dérive latérale qui se produira pendant ces cinq derniers kilomètres.

Bref, il faut pour réussir un alignement parfait, de l’expérience, en « vrai », pas seulement en simulateur, comme copilote d’abord, chose que les « barbus », selon la version officielle, n’avaient pas pu faire.

Pour causer le maximum de dégâts, il fallait que l’énergie cinétique et donc la vitesse soit maximale, afin que le carburant aille loin à l’intérieur du bâtiment, donc le temps d’ajustement était plus court que pour un aterrisage assisté normal. Or les deux avions « ont fait mouche » : ils sont arrivés perpendiculairement à une façade et l’ont touchée en plein milieu. De plus chacun venait d’une direction opposée pour ne pas être gêné par la deuxième tour.

Ça finit par faire beaucoup d’exploits !

Je laisse chacun en tirer ses conclusions ...


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