@CN46400
Bonjour,
A propos du : ...« même s’il est assez vide du point de vue de la critique objective du « communisme »
je vous rejoints tout à fait, et suis heureux d’ailleurs qu’il n’ai en général pas plus été perçu comme une apologie que comme une critique, même au sens d’analyse du terme.
Mon propos n’était pas là.
D’ailleurs j’ai écris dans l’un ou l’autre fil qu’il faudrait bien que je m’attelle un jour aussi à cette « critique ». Le défi est de taille, motivant. Mais à tout bien penser, cela m’embarrasse aussi en partie. De notre point de vue d’occidentaux, sans grand mérite, triomphants, riches en général comparativement à bien des endroits de la planète, cela me donne la désagréable sensation d’aller sans pudeur distribuer les bons et les mauvais points. Je me trouve assez mal placé pour cela dans la conscience que j’ai des contradictions du lieu d’où je parle, de la société qui a formé et déformé mon regard. Ce serait en tout cas la grande difficulté de l’exercice.
Ce qui a été pour moi une sorte de « coup de bambou », le déclencheur aussi pour cet article, c’est cette protestation modeste : nous ne manquions de rien et nous étions heureux !
Points de vue je le reconnais aisément extrêmement limité en terme d’analyse, mais peut être pas tant que cela en terme de vie vécue. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai lourdement insisté dans ma description sur le contexte du récit.
Sans compter ce que cette protestation apporte justement à une réflexion plus analytique.
Je crains toujours que du haut de nos triomphes, même si pour la plupart, honnêtement nous nous en défendons, nous écrasions d’une certaine suffisance ce qu’ont été les vies des gens, et dans mon article tout particulièrement des gens humbles. j’ai tenu ici à leur laisser la parole parce que j’ai perçu quelle nous transmettait aussi quelque chose d’important, au delà de toutes les analyses critiques.
Au plaisir.
Knail
PS : Ces propos n’enlèvent rien à la nécessité, plus que jamais nécessaire, de l’analyse plus globale des systèmes, bien entendu !