@tf1Groupie
Sur un avion il y
a 3 axes à gérer : roulis, lacet, tangage. Quand vous
atterrissez les 3 sont importants.
C’est
bien ce que je disais : si vous êtes pilote (?) c’est d’un
monomoteur où l’aterrisage se fait à vue.
Sur
un avion de ligne les dispositifs automatiques de maintien de
trajectoire et l’inertie de l’appareil font que le plus important
c’est l’alignement sur l’axe de la piste car l’avion ayant besoin
d’une grande distance pour s’arrêter, s’il arrive un tant soit peu
obliquement, il sortirait de la piste bétonnée « en diagonale »
avant l’arrêt de l’appareil.
Et
si vous essayait de corrigez la trajectoire après avoir touché le
sol à plus de 200 km/h, la force centriguge fera basculer l’avion
avec l’aile extérieure touchant le béton : incendie immédiat !
Avec
un petit monomoteur de tourisme se posant à 90 km/h sur une piste en
herbe d’au moins 20 mètres de large, une petite erreur d’alignement
permettra cependant l’arrêt sans sortir de la bande d’herbe tondue.
Contrairement
à ce que vous dites, même en altitude, il fallait être précis !
Car
en frappant trop haut les avions risquaient de décapiter seulement
les tours sans provoquer leur effondrement par la masse pesant
au-dessus de l’incendie. Et en volant trop bas, les avions risquaient
de percuter des gratte-ciels plus petits avant d’atteindre leurs
cibles.
Mais
bien entendu c’est la précision en azimut qui était la plus
délicate et ce n’est pas votre ABC sur le lacet (roulis tangage) qui
répond à mon propos.
Contrairement
à ce que vous affirmez, je n’élabore pas de « théories »
ici, je fais des « observations » à partir de ce qu’on a pu
voir sur les vidéos.
Chacun
en tire les théories qu’il veut ...