@Jeussey de Sourcesûre
L’adjectif que j’accolais à la notion de bon sens, c’était de bonne guerre après votre remarque, mais je ne saurais cracher non plus, étant cartésien, sur le bon sens, bien qu’il ne soit assurément pas « la chose du monde la mieux partagée ».
La question importante était quand même de savoir si ce que par habitude on continue d’appeler l’extrême gauche s’accorde encore avec les principes qu’on a longtemps associées - probablement à tort - à la gauche. Ce qui aura rendu détestable l’extrême droite en France, c’est sa collusion avec le nazisme durant l’occupation, et ce qui a rendu le nazisme particulièrement exécrable, c’est la shoah. Si l’Allemagne ne s’était pas rendue coupable de telles horreurs, le fascisme vaincu jouirait probablement aujourd’hui de la même indulgence qu’on accorde à quelques demeurés encore très attachés au totalitarisme communiste. Or, ce qu’on appelle actuellement l’extrême gauche, qui soutient assez constamment l’islamo-fascisme palestinomane (on vient encore de voir ça très clairement à la République), se signale par le même antisémitisme que celui des nazis. De la nuit de cristal au BDS, il n’y a pas très loin, et la résolution votée par les socialistes à l’Unesco rejoignait très bien le négationnisme de plusieurs pays musulmans qui sont loin d’en avoir fini avec l’idéologie du mufti de Jérusalem. Pour reprendre un mot célèbre, je dirai que si l’extrême gauche est contre l’extrême droite, elle est vraiment, et plus que jamais, « tout contre ».