@gerard5567
Sous forme de tableau et avec 5 critères, ce n’est pas mieux .
3 économistes du FMI remettent en question les dogmes ressassés par les « experts » et la classe politique française et européenne :
"Les économistes déroulent en effet une série d’arguments solidement
étayés, qui sont autant de critiques en règle des politiques de
dérégulation menées partout dans le monde depuis quarante ans, sous
l’égide…du FMI ! Mieux vaut tard que jamais.
L’article égratigne
en particulier deux piliers de la doctrine économique dominante : la
libre circulation des capitaux, et la priorité donnée à la réduction des
déficits.(...)
Autre dogme érodé par les auteurs de l’article : celui de la priorité
absolue donnée à la réduction des déficits.
L’idée brillante des
néolibéraux était qu’en réduisant les déficits, les pays encourageaient
le retour de la confiance - celle des consommateurs, des entrepreneurs,
aussi bien que des investisseurs étrangers - et donc de la croissance.
Chiffres à l’appui, les auteurs de l’étude démontrent qu’il n’en est
rien : au contraire, le plus souvent, l’austérité - puisqu’il faut bien
appeler les choses par leur nom - a enclenché un cercle vicieux de
baisse de la demande, défiance des investisseurs, récession, et
finalement augmentation de la charge de la dette… et donc de nécessité
encore plus grande de réduire les déficits.
La Grèce offre une
illustration aussi caricaturale que dramatique des dégâts que peuvent
occasionner le dogmatisme et l’idéologie, surtout lorsqu’ils sont parés
des atours flatteurs de la science.(...)
C’est exactement ce qu’explique l’ UPR :
"On l’aura compris, aucune de ces mesures visant prétendument à la
réduction du déficit budgétaire et à la relance économique n’aura
l’effet escompté.
Non seulement parce que vouloir baisser les
dépenses publiques est une absurdité en période de stagnation
économique, mais parce que ces mesures ne peuvent régler en rien le
problème n°1 de compétitivité de la France : l’euro "