@Odin
Les biens juifs en
déshérence n’ont pratiquement pas été rendus par les banques
suisses ... 70 ans après la fin de la guerre. Il est difficile
d’estimer leur montant mais il était considérable.
Il faut y ajouter le
dépôt secret par les nazis d’or et de valeurs pillés en Europe et
sur ces pauvres Juifs, qui a été effectué quand certains
dirigeants ont compris que la guerre étant perdue, il faudrait des
moyens pour continuer la lutte contre le bolchévisme après la
défaite.
La chasse aux
dirigeants nazis, les procès types Nuremberg ne leur ont pas donné
les moyens de reprendre leurs biens.
Or ces « cadeaux »
venant s’injecter dans le circuit économique, hors du travail de
production ont un effet bénéfique sur de longues années. Ils
continuent de tourner indéfiniment dans la boucle s’ils ne sont pas
dilapidés dans des guerres coloniales.
Après la défaite
de Napoléon III en 1870-71, la France a payé aux Prussiens 5
milliards de francs-or de dommages de guerre.
Certains ont calculé
que cela avait permis à l’empire allemand de doubler sa capacité
industrielle et de dominer l’Europe, y compris dans le domaine
scientifique dans les années 1880 (au grand dam des Anglais qui
chercheront l’alliance française pour rétablir "l’équilibre
européen").
(Ce n’est pas par
hasard si la BCE a tenté de recréer cet effet heureux en injectant
de la monnaie de singe dans le circuit économique européen. Mais
cet argent gratuit a été confié aux banques privées qui se sont
empressées de le confier en pension à ... la BCE ou pour la
spéculation sur les marchés sans qu’il soit investi dans l’économie
réelle.)
Tous ces avantages
dont a bénéficié la Suisse restent « invisibles », ils ne
sont pas comptabilisés dans le PIB officiel ... et pour cause !
Tout comme n’est pas
comptabilisé dans le bilan de la France, les pertes financières
dues à l’euro.