@Jo.Di
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oui, oui bien sûr... le « bobo »... la « gôôôôche »... l’idiot... les petits marquis... et pourquoi pas aussi les francs-maçons et les judéo-bolchéviques, les homosexuels-cosmopolites et les artistes-dégénérés...
bon... il suffit pas de citer à longueur du temps du Dostoïevski pour nous impressionner. Ni de manier une langue pseudo-brutale (théorisée par le pauvre Céline) pour nous faire changer d’avis. Ni encore de vous en prendre (supposément) aux auteurs pour discréditer leurs propos.
Parce-que à ce tarif Messieurs de Tocqueville et de Chateaubriand n’étaient que de petits marquis fustrés. Et combien d’autres auteurs conservateurs ou réactionnaires qui furent de véritables petits marquis des temps anciens ou des « temps démocratiques » (pour reprendre la terminologie de Tocqueville) ? Car il existe des « petits-marquis de la plume » qui nous font la leçon depuis leurs salons, et envoient les français ordinaires à la guerre depuis leurs bureaux.
Comme vous le dites, « les fleuves de l’histoire ne se remontent pas »... c’était exactement une part de mon propos... vous touchez au coeur de l’utopie réactionnaire... placer dans la « durée » de la cité la volonté d’immortalité de l’homme... en cette matière là aussi, il faut à l’homme accepter son destin...
Quant au peuple, gardez-vous de l’idéaliser comme le font les réactionnaires et les gauchistes (et même les libéraux avec leur « peuple d’entrepreneurs » fantasmé)... il suffit de revoir (par exemple) la peinture flamande ou de relire les psaumes pour comprendre que l’indifférence au grand tout est une constante humaine qui traverse les siècles.
Conchier systématiquement, violement et anachroniquement les Lumières (ou ce que vous supposez être les lumières ou leur héritage dans le temps présent), n’apporte pas grand chose au débat.
A la limite, critiquez mieux pour critiquer plus... Car au passage, vous ne répondez absolument pas aux arguments que j’amène sur le fond.