@legrind
Dans une démocratie réelle, on a le droit de tout critiquer. Certes, mais en ce moment où le peuple commence à se mobiliser pour combattre une loi inique, qui aura des conséquences certainement sur la génération prochaine, il se trouve qu’un déferlement de qualificatifs plus que dégoûtants s’abat sur les grévistes, les manifestants. Et comme le démontre parfaitement l’auteur de l’article, des menaces de morts.
Bien sûr que faire la grève cela dérange le quotidien, sinon... Et que c’est le meilleur moyen de pression pour faire infléchir la décision d’un gouvernement sourd aux cris de la rue.
Nous sommes donc, vous comme moi, comme tout le monde à l’heure d’un choix fondamental. Ou nous voulons que la chienlit gouvernementale et ses lois putrides perdurent ou nous nous organisons pour que cela cesse. C’est ce qu’essaie de faire la CGT, et les syndicats les plus engagés. Ils se battent pour vous, ne vous en déplaise.
Personnellement, je déplore la fascisation rampante qui s’insinue en France dans tous les secteurs publics comme par exemple les médias qui diffusent en turn over, leur messages subliminaux pour casser tout ce qui ne leur ressemble pas : les gauchistes, les manifestants, les grèves, les prolos, etc... Avec un insupportable mépris de caste. Et même ici, sur Avox où on se fait traiter de gauchiasses.
Alors, devant cette haine ordinaire de l’homme de la rue qui n’a encore pas compris tout à fait que son camp n’est pas celui de l’Oligarchie, et la haine ordinaire de l’Oligarchie elle-même contre l’homme de la rue, je continuerai contre vents et marées à dénoncer les plans sordides que nous réserve cette ultra-bourgeoisie rapace, avide et pour tout dire sans cervelle, car elle calcule sur l’immédiateté du profit généré, et non sur le long terme
Et ça ne leur plait pas du tout de se trouver confrontés à leurs propres turpitudes.