Encore une fois, je dis et je répète qu’un placement d’enfants ne doit se décider que s’il existe de la maltraitance, ce qui n’est pas le cas ici.
Le problème de Chalot est qu’il invente des concepts assez flous qui démontrent sa méconnaissance du sujet.
La maltraitance est évidement la cause première de placement des enfants. Mais il existe aussi une négligence et une privation de soins qui peut aussi entraîner ce placement.
En l’occurrence, le juge a du être alerté de la situation désastreuse de la mère, il est de son devoir de saisir la juge des affaires familiales pour vérifier s’il n’y a pas de conséquences dramatiques pour les enfants. Il s’agit souvent de réagir en urgence, les enfants sont les premières victimes dans ce cas, il n’ y a aucune volonté de la justice de séparer les enfants de leur mère mais de vérifier qu’ils ne sont pas en danger.
C’est encore une insulte à tous les travailleurs sociaux, les personnels de la protection de l’enfance qui seront saisis par le juge. Ils ont l’habitude de ces cas, savent gérer une protection par un placement temporaire si nécessaire, ils ne le font jamais au détriment de l’intérêt des enfants. Ils conservent bien évidement le lien familial en premier lieu en proposant des aides, ...
Par exemple on comprend que la détresse économique peut entraîner des manques de soins graves pour des enfants, nourriture, hygiène, soins médicaux, ... on parle même pas d’école ou d’éducation : il s’agira de juger si la mère peut subvenir aux besoins de ses enfants et de trouver les solutions adaptées.
Chalot est encore dans le jugement primaire sans connaitre le sujet. Tout cela pour nous sortir ces titres d’articles ... à la mode France Dimanche.
PS : Je crois qu’un intervenant sur ce fil à souligné le peu d’éléments en notre possession, c’est pour cette raison que je me contente d’évoquer des possibilités.