La compétition est un vrai danger pour tout le monde, à commencer pour les enfants.
Les associations sportives s’organisent pour gagner les compétitions, sources de gloire pour les entraîneurs et les présidents, sources de subventions de la part des collectivités locales.
Des sélections rigoureuses sépareront les enfants « qui ont du potentiel » des autres.
Ceux qui ont du potentiel formeront des équipes de combattants. Ils devront se montrer agressifs, voire violents. Ils devront donner leur maximum jusqu’à l’épuisement, pour leur club, pour leurs supporteurs, pour l’équipe.
Les risques d’accidents, du bénin au très grave, seront en proportion. Des enfants seront blessés et souffriront de séquelles toute leur vie. Les plus faibles ou les moins motivés seront rejetés.
Les rares « gagnants » seront célébrés comme des vedettes. Ce sont les nouveaux gladiateurs qui devront tenir leur rang, sous peine de déchoir rapidement, sur les stades, ces cirques de notre temps.
Les autres seront désignés à tous, leurs copains d’école, leur famille, leurs voisins, leurs copines, comme des « laisser pour compte », des perdants. S’ils veulent persévérer dans le sport, ce sera dans des structures sans moyen et sans encadrement.
Et tout ceci avec la complicité des hommes politiques et des sponsors, grands profiteurs des jeux des stades.
Perso, si j’ai toujours pratiquer un sport et encouragé mes enfants à le faire, j’ai toujours refusé les compétitions pour moi et pour mes enfants.
De là, à tendre l’autre joue ! Je ne pense pas que ce soit souhaitable d’enseigner la soumission à nos enfants, les médias s’en chargent. Dans un monde où la seule loi qui compte est celle du plus fort, il vaut mieux apprendre à se défendre.
Être un mouton dans un monde où les loups dominent, n’est pas une position ni enviable, ni souhaitable.
Pour en revenir à la compétition, le processus est quasi identique dans les écoles et les entreprises.