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Commentaire de Milla

sur L'attentat d'Orlando entrainera-t-il la fin de la complaisance occidentale à l'égard des islamistes et des néo racistes francophobes


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Milla (---.---.1.10) 13 juin 2016 14:55

Stay behind (Gladio) : 4 exemples de coups d’éclat du réseau terroriste de l’OTAN 11:22

Dans ce remarquable reportage, nous allons voir quatre exemples concrets d’opérations terroristes voir carrément de coup d’Etat qui ont été menés à bien par les réseaux Stay Behind. Ce réseau de l’OTAN, plus communément appelé Gladio, nom qui désigne le réseau italien qui a fait le plus parlé de lui, a considérablement débordé de sa mission première de résistance contre le communisme pour s’adonner à plusieurs attentats terroristes pendant la période de la guerre froide en se servant de la stratégie de la tension.

La première chose qui saute aux yeux est que les dérives du Stay Behind n’ont été ni cantonnées à un seul pays ni une exception. Ce reportage évoque l’implication de la France, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie dans des activités terroristes, ce dernier pays ayant carrément organisé plusieurs attentats dans les années 80. Plusieurs décennies après, toute la lumière sur ce réseau n’a toujours pas été faite. Le réseau Stay Behind est à la fois un secret d’Etats et un complot par la terreur à l’encontre du peuple européen.

* France

Du 21 au 26 août 1961. Les généraux Maurice Challe, André Zeller et Edmond Jouhaud tentent un putsch en Algérie. Le putsch ayant échoué, Challe et Zeller se rendent au bout de quelques jours. Salan devient le chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), une organisation qui lutte pour le maintien du statu quo de l’Algérie française en toute clandestinité.

Jouhaud devient l’adjoint du général Salan à la tête de l’OAS, responsable de la région d’Oran. Les attentats de l’OAS viseront des personnalités politiques et administratives du gouvernement légal français, des intellectuels ou des organes de presse favorables à une négociation avec le FLN, en Algérie comme en métropole, ainsi que la population musulmane, soupçonnée de soutenir le FLN. Ses commandos prendront également pour cible les policiers, les enseignants, les fonctionnaires de l’administration fiscale, les commerçants musulmans.

Selon un article publié le 6 avril 1992 dans le journal américain The Nation, l’amiral Pierre Lacoste, qui dirigea les services secrets militaires de 1982 à 1985, indiqua après le dévoilement en 1990 du réseau italien Gladio que certaines « actions terroristes » dirigées contre de Gaulle et son plan pour mettre fin à la guerre d’Algérie avaient été le fait de groupes incluant « un nombre limité de personnes » appartenant aux réseaux Stay-behind français. L’armée secrète française est notamment impliquée, avec le soutien de la CIA, dans le Putsch des généraux d’Alger et dans des tentatives de déstabilisation du général De Gaulle. La forte présence américaine en France et les tentatives de déstabilisation par les services américains, au travers des « stay-behind », et notamment de l’OAS, seraient à l’origine de la sortie de la France de l’OTAN en 1966. (pour en savoir plus sur cet épisode de l’histoire et le rôle du Stay Behind français).


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