Avec l’assassinat d’un couple de policiers, il semblerait que l’ubérisation du
terrorisme, après celle de pans entiers de l’économie, soit en marche selon le
mode « Do it yourself » : au diable les réseaux, les chefs, les ordres,
les comptes à rendre !
Quid des
intermédiaires, des référents, d’une formation quelle qu’elle soit, d’un
équipement, d’un matériel de pointe et reconnu comme tel ? On casse la méthode,
les prix... un couteau suffira. Après tout, l’important n’est-il pas d’en
être... et d’en avoir été ne serait-ce qu’une journée, qu’une heure, seul mais
déterminé et puissant !
Ne plus subir enfin ! Retrouver une indépendance et une responsabilité totales
dans l’action, l’ultime action, la première sans doute et la dernière ; une
action qui vous engage totalement, une action irréversible. Pas de retour
possible ni pour l’auteur ni pour ses victimes.
Mais alors, quelle excitation ! Exaltation et effervescence !
***
Qu’il soit permis ici de faire le constat suivant : jamais une religion n’aura
inspiré autant de sectes capables d’offrir une porte de sortie à de jeunes
êtres humains en rupture depuis leur adolescence et qui n’ont aucune solution
pour eux-mêmes, et nos sociétés occidentales non plus en ce qui les concerne,
même si le tour de force de ces sectes dites islamiques aux combattants
»mercenaires" comme="comme" capable="capable" de="de" transformer="transformer" un="un" voire="voire" en="en" fanatique="fanatique" truand="truand" qui="qui" se="se" voit="voit" ainsi="ainsi" courte="courte" vie="vie" sans="sans" une="une" sortie="sortie" doute="doute" plus="plus" honorable="honorable" et="et" glorieuse="glorieuse" condamnation="condamnation" 20="20" ans="ans" criminelle="criminelle" lors="lors" son="son" prochain="prochain" tout="tout">span>
Au moins, ont-ils tous l’illusion qu’ils ont choisi leur mort, eux qui n’ont
certainement pas choisi leur vie, pas vraiment du moins ; parmi ces derniers,
combien sont-ils à pouvoir s’en vanter, nous tous inclus ?
Pour prolonger, cliquez : Najim Laachraoui, un kamikaze sans
histoire