Le syndrome du larbin peut aussi avoir une autre origine que je vais tenter d’exposer plus bas.
Le larbin n’a pas eu une enfance facile, né dans un cadre disfonctionnel avec un père absent et alcoolique, et une mère tyrannique, sortie tout droit de la stasi, le larbin n’a jamais pu s’épanouir.

Le fric, il s’en fout, ce qu’il voulait, c’était un peu de bonheur et de quiétude. A l’école, le larbin découvre que, si tu ne sais pas cogner, jouer au foot, ou faire des bêtises, tu es désigné comme cible pour « le groupe ».

Le larbin, qui essaie de s’accrocher tant bien que mal à un socle de valeurs qui semblent inscrites en lui, se fait la promesse solennelle qu’il fuira cet environnement dès qu’il en aura la possibilité, et n’aura aucun remord à lui marcher dessus.

De là, le larbin part du principe qu’il va tout donner à l’école, au boulot. Au fur et à mesure de son parcours, il fait la connaissance de personnes de catégories sociales plus élevées qui, miracle, ont des valeurs, une éducation, et une parole. La parole, qui manque tellement au pauvre, capable de toutes les fourberies, dès que l’autorité a le dos tourné.

Alors, là, je viens de vous donner une idée de ce qui peut se passer dans la tête d’un larbin. J’en suis un. Et je n’ai aucun problème à cracher à la figure des membres de ma famille et de mon envionnement social, à les mettre en cage si j’en avais la possibilité. Quand on se comporte comme un animal, il faut s’attendre à être traité comme tel.

Nous sommes légion à faire secession de vous, pauvres, qui n’hésitent pas à tirer tout ce qu’il peuvent (argent, biens, femmes) et à taper sur ce qui se met en travers de votre chemin, sans aucun remord, ou accès de conscience.

Avant de juger le larbin, essayez de comprendre ce qui trotte dans leur tête. Vous êtes à l’origine même de votre déchéance.