@ouragan
Je ne suis pas un spécialiste mais comparer la biodiversité de zones pastorales et de zones sauvages me parait curieux, la faune et la flore ne peuvent qu’être différentes, il y a dans les forêts primaires des deux hémisphère des biodiversités extraordinaires et l’implantation des hommes à tout chamboulé, est-ce grave que des espèces disparaissent ?
J’ai la certitude malgré mon petit savoir, que l’interdépendance de chaque représentant de la vie est un équilibre fragile, chaque fois qu’une espèce disparaît, d’autres risquent de disparaissent dans son sillage, notre humanité en pâti et à terme notre survie est compromise, tout le reste n’est qu’idéologie, quand je vois un loup, je vois un animal superbe, infiniment plus intelligent, sensible et bien mieux adapté que le mouton ou la vache qui ne sont que des créations, des ersatz de notre savoir faire, nous avons le terrible pouvoir et les moyens de tout détruire mais aussi ceux de protéger, cela ne dépend que de notre bon vouloir, nous ne voyons dans la nature que les profits que nous pouvons en tirer.
Un forestier, un pelletier, voient dans un arbre ou un loup, des planches ou des manteaux de fourrure, et on justifie le tout pas des raisonnements économiques mais avec plus de 7 milliards de terriens on ne peut plus se comporter à notre guise.
Je vous respecte et je ne désire pas vous heurter mais dans une prise de position quelconque, il est aisé de trouver sur le Net des arguments aussi bien positifs que négatifs, il y a également dans le sujet qui nous occupe un aspect qui transcende la législation ou la morale convenue, en particulier le droit à la vie d’une espèce n’a pas besoin d’être justifiée.
Il y a forcément une solution encore faut-il la volonté de la chercher, comment s’en sortent les autres pays où le loup vit et « sévit » ?