On commence vraiment à en avoir ras-le-bol de cette propagande infecte à jet continu. Non seulement l’auteur de cet article ne rate jamais une occasion de développer mécaniquement les poncifs les plus éculés caractéristiques de la pathologie antisémite (une des plus incurables) mais en plus il souhaiterait probablement qu’on ne s’en rendît même pas compte.
Le cas clinique du délire antisémite - parfaitement identifiable et définissable depuis Drumont et plus encore depuis la collaboration dans les années 40- , ne peut susciter, chez les témoins qui disposent d’un encéphale, qu’un invincible dégoût . C’est pire que la vérole, la peste et le sida réunis.
L’antisioniste parvient pourtant à aller plus loin encore dans l’ordre de l’abjection. A la passion triste qui le domine entièrement et organise sa vision délirante du monde il ajoute l’hypocrisie de ne pas être capable d’assumer ses haines, tel un gamin vicieux pris en faute sous un préau d’école : c’est pas moi, m’sieur ! j’ai rien dit, j’ai rien fait.