Aaaaaaahhhhh, je suis content que cet article soit passé, je l’ai vu à la modération et je me demandais si les autres allaient l’approuver : ça a mis le temps, mais ouf !
Je me suis beaucoup retrouvé dans le récit de l’auteur : le désir de créer, les échecs, les encouragements, les découragements, les 1/2 succès, et parfois le succès. Le renoncement, le recommencement ...
"Et plus souvent encore c’est suite à un échec. Un échec qui a laissé des
traces pernicieuses. Et se relever après un échec est souvent une chose
compliquée. Il y a de fortes chances que vous soyez en partie
responsable de cet échec"
Mais là, je suis en désaccord : on ne se relève pas d’un échec, l’échec fait parti de la création. Autrement dit, celui qui crée doit avoir en tête qu’il va merder, que ça va merder, que l’échec est pré-programmé, que l’on ne crée pas pour les autres mais pour soi. Et une fois qu’on a accepté cela, l’après-échec n’existe plus puisque l’échec fait parti du succès, n’est qu’une étape du succès. Si vous créez pour la gloire, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même de l’échec. C’est un peu comme dire que l’objectif du voyage n’est pas la destination mais le voyage lui-même.
Pourquoi créons-nous ?
Pour être immortels. Notre création nous survivra, regardez donc les peintures rupestres des hommes préhistoriques. Écoutez Mozart, lisez Platon, regardez Michel-Ange : créer donne l’immortalité au créateur. Van Gogh a vécu méconnu, aurait pu se lamenter de l’échec du créateur, mais aujourd’hui il est bel-et-bien immortel. Oh, bien-sûr, chacun à son échelle, tout le monde n’est pas Newton ou Les Beatles, mais j’ai 2 peintures d’un ami décédé accrochés aux murs, et grâce à ces peintures son âme continue de vivre.