@Fifi Brind_acier
Désolé mais je ne connais pas de « casseurs » terme vedette des médias à la botte et des partis politiques pourris... Quand aux jeunes manifestants j’espère qu’ils comprennent que le Brexit ne changera en rien la domination dictatoriale des banques et des multinationales sur le peuple des prolétaires britanniques...
Comme le dit Philippe Poutou :
« salut à toutes et tous
Les Britanniques ont donc voté à 52% pour la sortie de « l’Europe ».
C’est certainement un coup porté à l’Union Européenne déjà largement discréditée
et peut-être une brèche dans laquelle pourrait s’engouffrer d’autres
pays. Le résultat est logique tant l’Europe construite par tous les
gouvernants est anti-sociale et anti-démocratique. Cette « Europe » est
celle des capitalistes, des banquiers, des financiers qui défendent
leurs intérêts égoïstes contre les peuples. Cette Europe, il nous faut
la combattre et ce sera par la révolte des peuples, que ce soit en
Grève, en Espagne, en Belgique, Angleterre, en France ..., pour leurs
droits, pour l’égalité des droits, contre les politiques d’austérité,
contre la course aux profits des patrons.
Mais le « non » britannique a
malheureusement un sens moins progressiste. Même s’il y a des voix de
« gauche » dans les 52%, l’essentiel des motivations pour le Breixit sont
dominées par les préjugés anti-immigrés, par le chacun chez soi, la
méfiance des autres peuples, par le « nous britannique d’abord ».
D’ailleurs il faut voir les extrêmes droite (britannique, française ...)
se satisfaire du résultat. Ce n’est certainement pas en solidarité des
populations grecque ou espagnole, certainement pas pour affirmer une
solidarité internationale, pour défendre une Europe des peuples.
Cela va au contraire dans le sens de la démagogie réactionnaire.
La crise économique et les politiques anti-sociales de l’Union
Européenne font du dégât mais le mécontentement contre une précarité et
une pauvreté grandissante se traduit par un refuge dans le nationalisme
alors qu’il faudrait justement tout le contraire, en s’affrontant aux
banquiers, aux grosses fortunes, au monde capitaliste et en mettant en
avant l’ouverture des frontières, l’unité des peuples pour casser cette
Europe et en construire une solidaire, sociale et antiraciste. »
Philippe