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Commentaire de jaja

sur Mélenchon, les institutions et la souveraineté


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jaja jaja 24 juin 2016 20:44

@Fifi Brind_acier

Désolé mais je ne connais pas de « casseurs » terme vedette des médias à la botte et des partis politiques pourris... Quand aux jeunes manifestants j’espère qu’ils comprennent que le Brexit ne changera en rien la domination dictatoriale des banques et des multinationales sur le peuple des prolétaires britanniques...

Comme le dit Philippe Poutou :

« salut à toutes et tous

Les Britanniques ont donc voté à 52% pour la sortie de « l’Europe ». C’est certainement un coup porté à l’Union Européenne déjà largement discréditée et peut-être une brèche dans laquelle pourrait s’engouffrer d’autres pays. Le résultat est logique tant l’Europe construite par tous les gouvernants est anti-sociale et anti-démocratique. Cette « Europe » est celle des capitalistes, des banquiers, des financiers qui défendent leurs intérêts égoïstes contre les peuples. Cette Europe, il nous faut la combattre et ce sera par la révolte des peuples, que ce soit en Grève, en Espagne, en Belgique, Angleterre, en France ..., pour leurs droits, pour l’égalité des droits, contre les politiques d’austérité, contre la course aux profits des patrons.

Mais le « non » britannique a malheureusement un sens moins progressiste. Même s’il y a des voix de « gauche » dans les 52%, l’essentiel des motivations pour le Breixit sont dominées par les préjugés anti-immigrés, par le chacun chez soi, la méfiance des autres peuples, par le « nous britannique d’abord ». D’ailleurs il faut voir les extrêmes droite (britannique, française ...) se satisfaire du résultat. Ce n’est certainement pas en solidarité des populations grecque ou espagnole, certainement pas pour affirmer une solidarité internationale, pour défendre une Europe des peuples.
Cela va au contraire dans le sens de la démagogie réactionnaire.

La crise économique et les politiques anti-sociales de l’Union Européenne font du dégât mais le mécontentement contre une précarité et une pauvreté grandissante se traduit par un refuge dans le nationalisme alors qu’il faudrait justement tout le contraire, en s’affrontant aux banquiers, aux grosses fortunes, au monde capitaliste et en mettant en avant l’ouverture des frontières, l’unité des peuples pour casser cette Europe et en construire une solidaire, sociale et antiraciste. »

Philippe


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