@alinea
Beaucoup de choses à dire sur votre réponse.
- Le PS : depuis mes premiers engagements aux JC au milieu des années 70, je sais que le PS est dirigé par des gens de droite. Les seules bonnes surprises ont été 81/82 et les 35h. Les exceptions qui confirment la règle.Le PS s’est encore plus droitisé comme la société, mais dès le départ, il était dirigé (j’insiste, je ne confonds pas avec les militants) par des gens de droite. Si Mélenchon avait les yeux ouverts, il ne pouvait pas l’ignorer non plus.
- Évolution ou contradiction. L’évolution permet d’affiner, de préciser. Mélenchon, lui, s’est renié. Cela suppose qu’à chaque fois il a fait des analyses qu’ensuite il a jugé fausses. Pour autant, selon son tempérament, il a défendu (il défend ?) ces idées fausses avec toutes les conséquences que cela peut avoir.
- A qui donner sa confiance ? Pour moi c’est la suite du point précédent. Ce que j’exècre dans la politique actuelle, c’est l’irresponsabilité des politiques (et pour être franc, des citoyens électeurs aussi). Ils peuvent dire et faire ce qu’ils veulent, puis faire et dire tout le contraire sans jamais être sanctionnés. Mélenchon en est un bel exemple. Il est responsable de l’Europe actuelle. Il a cautionné les gouvernements PS qui l’ont construite. Il a voté Maastricht.
Il a appelé à voter pour le président qui détruit les 35h plus que Sarko ne l’a fait ni n’aurait osé le faire si il avait été réélu ! Ce n’est pas rien !
Et maintenant il vient jouer l’air du « je me suis trompé, mais ce n’est pas grave car maintenant je sais » ... sauf que le mal est fait, et il a sa part de responsabilité.
Si il s’agissait d’un délit, il serait condamné. Comme c’est de la politique, il sera (peut être) élu.
Je ne peux pas donner ma confiance de citoyen, d’électeur à cette personne car moi aussi je suis responsable.
J’aime bien sa personnalité emportée mais cultivée qui tranche avec bien des politicard(e)(s) fades et incultes qui nous dirigent. Pour autant, en tant que citoyen, il me semble important de ne pas voter pour lui car je pense qu’il n’est pas fait pour être président. Sa place est dans des think tanks, dans des universités, dans des cercles de réflexions, ...