Bonjour, wesson
« c’est que vous passez sous silence comment nous sommes passé en 2005 d’un OUI à un NON. Tout simplement en discutant de la chose. Et on n’as même pas eu besoin d’en appeler aux hordes immigrantes pour s’apercevoir de l’horreur de la chose. »
Je suis totalement d’accord, mais ce n’était pas l’objet de l’article, le référendum de 2005 n’ayant été rappelé que de manière incidente.
« si demain un référendum sur l’Europe devait se tenir, que se passerait-il ??? On en discuterait ! Ce qui serait quand même pas mal non ? »
Oui, et ce serait la moindre des choses tant les enjeux seraient importants. Cela dit, ce n’est pas en période de remous que le moment de soumettre une question de ce type à référendum me semble le mieux choisi tant les réactions peuvent se révéler épidermiques, plus motivées par la passion que par la raison.
Sur l :’avenir de l’Europe relativement à 2005, je fais partie de ceux qui ont voté résolument NON en 2005 pour rejeter une constitution taillée sur mesure pour le libre-échange au détriment des questions sociales et même d’un mode de fonctionnement démocratique du fait de la règle imbécile de l’unanimité.
Néanmoins, je persiste à apporter mon soutien à l’idée européenne car elle va dans le sens économique de l’histoire et dans celui du patrimoine commun, les peuples unis dans l’UE - du moins ceux de l’ouest - faisant plus que jamais partie d’une même entité culturelle. Encore faudrait-il que l’UE puisse se réformer pour se débarrasser le plus possible du carcan libéral anglo-saxon dans lequel elle s’est glissée avec les textes constitutionnels qui la régissent actuellement.
Je pense qu’il est tout à fait possible, à terme, de construire une entité fédérale qui ne remette pas en cause les prérogatives des états membres sur la plupart des questions qui les concernent. Mais cela nécessite de revoir totalement la répartition des compétences, et je reconnais que c’est loin d’être gagné...