@thomas abarnou
Ecoutez, vous dont le père a été patron n’êtes pas réellement bien placé pour pouvoir juger des difficultés financières des étudiants dont les revenus sont réellement modeste, ou même la pire catégorie de ceux qui ont trop pour toucher la moindre aide, et pas assez pour payer des études à (tous) leurs enfants.
Vous parlez d’une bourse de la région, et je suis assez bien placé pour savoir que ce genre de bourse ne se distribue très souvent que par pur clientélisme. Et si je comprends bien votre propos, c’est la seule chose que vous avez eue. Pour le fils à papa que vous êtes, cela ne pose évidemment aucun problème.
Erasmus vous a réussi en 2014, c’est très bien, je suis très content pour vous. Seulement, essayez de ne pas généraliser votre cas particulier à toute une population qui n’as pas votre aisance financière.
Même si il est vrai qu’ils étaient autrefois rarissimes, Les prêts aux étudiants sont en train de se généraliser et pas que pour les Erasmus. Ce type de prêt à pour caractéristique d’avoir des périodes de rédemptions très longues, ce qui non seulement en décuple la somme à rembourser au final, mais repousse également dans le temps les problèmes. Les prêts qui sont pris aujourd’hui ne seront pas considéré comme en défaillance avant au moins 15 ans (je ne vais pas trop rentrer dans la technique financière, mais ils peuvent être rédigés suivant une modalité de on paie ce que on veut, mais à une date donnée on doit tout avoir remboursé. Et en attendant, les intérêts non payés se retrouvent en capital prêté, lui aussi générant de nouveaux intérêts). Il faudra quelques années avant que l’on s’aperçoive du carnage, mais quand on y sera, ça ne fera pas semblant !