@C’est Nabum
Pour moi, il s’agit surtout de ça ! Soyons réalistes, on ne peut pas obliger, par un moyen ou un autre, deux êtres à continuer à vivre ensemble, alors qu’ils ont accumulé des ressentiments qui ne sont plus « négociables ». Quant on en arrive au divorce c’est que, souvent, la situation s’est tellement dégradée que les solutions du genre conseiller conjugal, médiateur, etc, sont dépassées.
Un divorce, s’il est facilité, n’est jamais facile, c’est le deuil de toute une histoire. Reste, dans ce naufrage, à sauver les enfants d’abord en ne les prenant pas en otages ou en ne les incluant pas dans le ressentiment qu’on éprouve pour l’autre. D’où mon expression « on ne divorce pas de ses enfants » et c’est bien ça qui devrait être beaucoup plus contrôlé. Combien de pensions alimentaires jamais honorées, combien de droits de visite malmenés (dans les deux sens) ? Quant on a affaire à des adultes qui le sont si peu, il faut bien un tiers pour dire la Loi censée juguler l’irresponsabilité.
Pour les familles recomposées il n’y a pas de raison que ce soit plus idyllique qu’avant. J’ai eu l’occasion de voir de tout : du beau-parent qui n’arrive pas à trouver sa place, avec des conséquences sur l’enfant, à celui qui remplace avantageusement un père (ou une mère) défaillant. Et tous les stades intermédiaires, bien sûr.