• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Alainet

sur Michel Rocard, l'incarnation de la deuxième gauche


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Alainet Alainet 4 juillet 2016 21:09

** L’auteur analyse son bilan comme le Forum .. mais voici que sortent sur Marianne, des confidences posthumes où il règle son compte à Mitterand et Hollande :
http://www.marianne.net/mitterrand-tueur-du-socialisme-son-fils-hollande-testament-michel-rocard-100244192.html
- Au soir de sa vie, rongé par la maladie, Michel Rocard s’était longuement confié, en mai 2015 puis en mars 2016, pour analyser les raisons de l’échec de la gauche au pouvoir, l’insoutenable légèreté de François Hollande et dévoiler le nom de l’assassin du socialisme : François Mitterrand.
- il avait ajouté : « J’ai préparé cet entretien car c’est sans doute ma dernière prise de parole publique… »
-
tout chez lui était objet de railleries pour François Mitterrand le littéraire, le stratège cynique, l’ambitieux si sûr de lui et de son destin quand Michel Rocard, lui, au fond, n’a jamais cessé de douter de lui-même. « C’est lui qui a détruit ma réputation auprès des journalistes, raconte-t-il ce jour de mai 2015. C’est Mitterrand qui ne cessait de leur répéter : ’Rocard, pffff… De toute façon, on ne comprend rien à ce qu’il dit !’ »...
Chaque mercredi matin, il arrivait à l’Elysée la boule au ventre pour son tête-à-tête avec le chef de l’État. Trente minutes plus tard, Michel Rocard en ressortait lessivé... Mitterrand a interdit tout débat. Pour lui, les idées, c’était dangereux parce qu’elles peuvent potentiellement créer de la subversion.  »
- Pour Hollande : : « Comme Mitterrand, le pauvre François a fini lui aussi par oublier l’économie non pas à cause d’une sorte d’ostracisme politique, mais parce qu’il fait partie de ces politiques incapables de distinguer ce qui est important et ce qui ne l’est pas. ».. Son « copain François » comme il dit, l’amoureux de la presse, l’ami des journalistes, parle trop et trop vite, et n’agit non pas pour l’Histoire, mais pour contenter une poignée d’éditorialistes parisiens.
- Pour le PS : « tout s’aggrave et on court à la catastrophe. En 2017, nous risquons de perdre dans des conditions électorales déplorables et pour longtemps »... Ambiance , ambiance...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès