Commentaire de Taverne
sur L'Art contemporain : Spinoza et Frédéric Lordon...
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Spinoza a dit ceci (je préfère l’original à la citation moderne de Lordon avec ses « opérateurs de valorisation ») : « nous ne tendons pas vers une chose parce que nous la jugeons bonne mais au contraire nous jugeons qu’elle est bonne parce que nous tendons vers elle. » La joie et la tristesse, qui sont la conséquence du désir, induisent des valeurs. Mais le Beau est à part. On ne le juge pas en fonction du gai ou du triste.
N’oublions pas qu’un philosophe n’est ni plus ni moins qu’un « amoureux de la sagesse » (étymologiquement et dans l’esprit de son inventeur, Pythagore). Ce beau nom ne le prémunit pas contre l’erreur. Bien au contraire, il se trompe souvent puisqu’il creuse des questions risquées.
Derniers commentaires
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07/07 12:57 - Bernard Dugué
@Anthrax Salut Serge et à tous ! Ce billet est salutaire et je me suis toujours demandé ce (...)
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07/07 10:49 - JL
@Serge ULESKI, ce n’est pas ce que j’ai voulu exprimer. Au contraire. Je crois (...)
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07/07 10:41 - Taverne
Bon, l’article est quand même un bon article. Il pose les bonnes questions. Le (...)
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07/07 10:16 - Serge ULESKI
@JL D’où l’absurdité de la proposition de Lordon et de Spinoza si l’on en (...)
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07/07 09:27 - bakerstreet
Ce qu’il y a de particulier dans l’art contemporain, au delà des questions qui au (...)
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07/07 09:26 - Taverne
Il me semble qu’avant de dire qu’un philosophe se trompe, il faut commencer par (...)
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