D’abord, il n’existe aucune définition de l’intelligence à validité écologique. Ensuite, elle est une qualité complexe qui échappe et résiste à toutes les formes de mesure. Les teste mesurent la non intelligence. Enfin, en tant que processus, l’intelligence est multiple. Voir Howard Gardner (1997).
Il n’y a aucun doute que les technologies de communication (Internet, tv, et toutes les supports électroniques) avaient des effets dévastateurs sur le fonctionnement des capacité cognitives des nouvelles générations. Le décrochage dans la lecture et le temps investi dans cette activité complexe, conjugué aux temps exposé aux émissions insignifiantes diffusées sur des chaînes conçues pour les abrutis ont significativement désactivé le potentiel.
Dans son célèbre ouvrage, How The Mind Works (1997), traduit en français en 2000 (Comment fonctionne l’esprit), édi., Odile Jacob, Steven Pinker résumait cette catastrophe dans le le passage qui suit : « De nombreux théoriciens se sont demandés ce que des chasseurs-cueilleurs illettrés font de leur capacité d’intelligence abstraite. Ils auraient de meilleures raisons de se poser cette question à propos des abrutis de télévision d’aujourd’hui. Pour les chasseurs-cueilleurs (y compris nos ancêtres), la vie est une expédition de camping sans fin, mais aussi sans couvertures isothermiques, sans couteaux suisses et sans pizza lyophilisées. Avec leur seule ingéniosité, les groupes humains ont développé des technologies sophistiquées et élaboré des sommes de science populaire. »Pp. 204-205.
Un excellent ouvrage de 680 pages.