@Coriosolite
2000 loups « officiels » en Italie, entre 300 et 400 en France, ça c’est juste pour planter le décor. Les attaques de troupeaux sont rares, les Italiens l’expliquent parce que les loups trouvent du gibier sauvage en abondance (sangliers), un argument qui me semble léger sachant qu’en France on est littéralement envahi par ces bêtes. Et surtout, ils sont des méthodes d’élevage normales, c’est à dire que les bergers sont nombreux, à la différence de la France où l’on préfère économiser sur ce poste et se faire rembourser les dégâts. Extrait d’un reportage de La Croix de 2014 :
« contrairement à ce qui se passe en France, il (le loup) fait peu de dégâts », estime Simone Angelucci. On rembourse les brebis tuées et, surtout, on fait de la prévention en allant voir chaque berger sur le terrain et en analysant avec lui sa manière de travailler, l’usage de chiens bergers des Abruzzes, de clôtures électriques la nuit et, parfois aussi, le jour, le besoin d’un aide berger… bref, en analysant son niveau technique.
« Quand l’homme est présent toute la journée aux côtés de ses bêtes, le nombre d’attaques diminue, même quand les conditions météorologiques (pluie, brouillard), la topographie et la densité de la végétation arbustive sont favorables au prédateur », constate Simone Angelucci. Aujourd’hui, le parc de la Majella héberge environ 10 000 moutons (des petits troupeaux de brebis laitières rentrés en bergerie le soir, des grands troupeaux de brebis allaitant leur agneau et parqués en plein air la nuit), 400 bovins de races à viande rustiques et une centaine de chevaux, le tout gardé par 80 bergers.