Votre papier parle de deux choses : de la démocratie d’une part et de la robotisation de l’autre. Quel est le lien ? Mais, vous avez droit au collage de votre choix.
Les personnes que vous citez passent tout à fait à côté de ce que devrait être la démocratie. D’une part près de la moitié des personnes éligibles pour voter ne se déplacent plus. Manque de confiance, mensonges avérés, atermoiements, discours tantôt fracassants, tantôt lénifiants, indigestion de chiffres et de courbes, serments auxquels les élus sont infidèles et parjures, tout concourt à créer non seulement un climat de méfiance mais aussi de dégoût ou de résignation.La démocratie est donc à refonder entièrement.
Ou, comme disait l’humoriste, quand vous avez donné votre opinion, il est normal que vous ne l’ayez plus. Et c’est ce qui se passe. Faire croire, en l’état actuel des choses, que mettre un bout de papier dans une boîte pendant les saturnales électorales changerait quoique ce soit relève de l’imposture. Si les suffrages étaient suivis de résultats, si c’était le cas ça se saurait. Le professionnalisme en politique, le manque de suivi, le despotisme républicain appuyé sur l’arrogance du pouvoir confié aveuglément à des gens sans éthique par une masse mal informée et mal préparée, tout cela conduit au malaise actuel.
Deuxième sujet : La robotisation est menaçante ? oui. Mais, à force de robotiser, il faudra bien donner du pouvoir d’achat aux chômeurs pour qu’ils achètent les produits fabriqués par les robots. Reste à savoir comment ça va se passer. Ce sera une question de dosage : beaucoup de robots et de profits mais beaucoup de chômeurs ou bien un peu de robotisation et toujours du chômage mais avec un revenu minimum universel pour soutenir la consommation. Equation difficile, car, qui paiera ? Les consommateurs d’abord et comme toujours, et le monde du patronat et de la finance qui, possédant les médias et finançant le lobbyisme, en donnera le moins possible.
L’ironie,c’est que les politiques vont encore bâtir des modèles inefficaces, et faire des discours ad hoc, souvent mensongers ou partisans, non suivis d’effet. Jusqu’aux prochaines élections.
A moins que...