« Ce n’est pas un secret que le crime crapuleux est rarissime dans les sociétés primitives bâties sur l’appartenance à la famille et au clan »
Je ne sais si votre
analyse un peu rousseauiste avec le mythe du bon sauvage est
pertinente mais j’aimerais être en accord avec elle.
Cependant on
peut tout de même s’interroger en ces temps dits d’urgence sur
la pusillanimité des mesures d’interdiction d’accès du
périmètre où ces malheureux ont perdu la vie.
Si ces barrières de
sécurité avaient été couplées avec des chevaux de frise ou des
herses, jamais un engin comme un camion n’aurait pu continuer sa
course et provoquer un tel carnage.
Puisque, d’après
tous les experts qui décortiquent la littérature de Daech et
auxquels je laisse la responsabilité de leurs affirmations, ce type
d’attentat était annoncé de longue date et a déjà été expérimenté, comment n’a-t-il pas été tenu
compte de cette hypothèse et n’a-t-on pas pris les mesures que
j’évoque ci-dessus ?
Entendre Estrosi se
défausser sur le gouvernement et exonérer les forces de sécurité
municipales de la ville de Nice est un peu court.
Tous les niveaux de pouvoir sont
responsables de ne pas avoir pris la mesure de la menace d’autant
qu’elle était claironnée.
A quoi servent
toutes ces réunions sécuritaires si toutes les hypothèses ne sont
pas prises en compte et qu’on ne nous parle pas de coût : les
chevaux de frise ou les herses coûtent moins chers que des
militaires qui se promènent dans les rues dans l’indifférence
générale ?