Pisa c’est ce la conne... Ces classements sont artificiels tant ce qu’ils veulent mesurer et quantifier est complexe. Il sert plus des visées économiques et politiques que scolaires.
Ce programme PISA ne cherche pas à évaluer la maîtrise par les élèves de
leur programme scolaire, mais à mesurer des connaissances et des
aptitudes que les individus ont avantage à posséder pour leur vie
future.
Cette définition normative des compétences que sont supposés maîtriser
les élèves de 15 ans ne va pas de soi, dans la mesure où elle ne prend
en effet nullement en compte les objectifs fixés par les système
éducatifs nationaux. On peut même dire qu’elle s’inscrit dans une
certaine mesure contre eux. Certains observateurs (Prais, 2003)
ont fait remarquer qu’une telle approche était susceptible de pénaliser
mécaniquement les approches pédagogiques fondées sur la construction
par « briques » d’un savoir dont le terme est fixé à la fin de
l’enseignement secondaire (lorsque les élèves atteignent l’âge de 17 ou
18 ans) plutôt que la constitution d’un « socle commun de
connaissances » supposé atteint la fin de la scolarité obligatoire. On
peut en effet considérer que ce type de pédagogie laisse davantage de
côté la mobilisation concrète des connaissances pour résoudre des
problèmes de la vie quotidienne qu’une pédagogie plus « pragmatique »,
fondée sur l’idée qu’un élève arrivant en fin de scolarité obligatoire
doit disposer d’un bagage intellectuel suffisamment complet et autonome
pour affronter la vie d’adulte. Or rien ne permet de conclure à la
supériorité de l’une sur l’autre dans le long terme, bien que la seconde
soit sans doute plus propice que la première à la réussite des élèves
de 15 ans aux épreuves de PISA.
Par contre on est le 2eme pays pour l’équivalent du Nobel de mathématiques.
Et à part cela vous vivez où ? Sur Mars.
D’autres services publics ? En voila : l’Equipement, l’hôpital public, l’ONF, les voies navigables, la Justice, les douanes, les services communaux et d’autres aussi que l’on a cassé et dont on peut constater le service déplorable depuis qu’ils ont été privatisés (PTT) .
C’est certain que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite n’arrange rien mais là ce n’est pas le service public qu’il faut condamner mais ceux qui les cassent.