Bien que gardant l’indispensable, 3 à 4000 livres, Je viens de me débarrasser d’une demi tonne de bouquins, que j’ai amenés au secours populaire. La dedans beaucoup de chefs d’œuvres, mais que je n’aurais jamais relus. On n’ a qu’une vie, il y a trop de nouveaux bons bouquins......Je leur laisse poursuivre leur route, j’espère qu’ils feront des heureux, avant d’être trop jaunis..
Lire comme beaucoup a toujours été un moment crucial de la journée, ce moment où je me sentais libre et riches de tous les possibles. D’être ailleurs, dans la peau d’une autre, d’un autre. Voilà pourquoi une étude américaine nous apprend, sans nous surprendre, que les gens qui lisent sont plus empathiques. Je dirais moins cons, moins enfermés sur leur petit monde, offerts à tous les possibles, bine plus créatifs.
Le monde est malade depuis que les gens ne lisent plus, et qu’en gros la culture de l’image a pris le pas sur le monde des lettres. Et je dirais du sens. Mais cet énoncé est malhonnête et orienté, car la lecture évidemment suscite comme la musique, énormément d’images. Ce sont vos images, pas celles d’un monde désincarné à la sauce 3 D, pour teenagers boutonneux, pulsionnels et narcissiques, dont on voit l’émergence sortir des écrans de console.....
« Choisir un bon bouquin »est un titre forcément qui attire. Evidemment, i n’y a pas de réponse tangible. C’est un peu comme vous conseiller une destination de vacances, un bon copain. ...« Avoir un bon copain, c’est bien mieux qu’une blonde » Comme dit la chanson...Quand aux vrais blondes, aux bons coups, et aux bonnes chansons, et aux bons bouquins, qui vous restent en tête, après quelques jours d’amourette et de sublimation, il n’en reste pas tant que cela, au bout du compte, quand les années passent, au delà de la recherche du temps perdu et retrouvé.
20 à 30 livres émergent de la montagne que j’ai gravie, mais j’espère bien en trouver quelques uns encore la haut.
Tiens ça me fait penser à « la montagne magique »,de Thomas Mann, que j’ai lu en gardant les chèvres dans le causses il y a très longtemps, et dont je me souviens encore du nom des protagonistes, de la délicieuse Claudia Chauchat montrant, comble d’érotisme, ses radios pulmonaire à Hans Carpet, dans un sana pour tuberculeux, situé à Davos, en suisse, comme tout le monde le sait.