• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Fifi Brind_acier

sur Mais qui a donc créé AL QAEDA et DAESH ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 juillet 2016 21:25

@Jeussey de Sourcesûre
Sur les divergences : les désaccords entre le Pentagone et la CIA.
(...)
« ces dernières années, l’insistance récurrente de Barack Obama sur la nécessité d’un départ de Bachar el-Assad – et sur l’idée qu’il existerait des groupes rebelles “modérés” en Syrie qui seraient capables de le vaincre –, a provoqué des dissensions officieuses, voire même une opposition ouverte parmi les principaux officiers du Comité des chefs d’états-majors interarmées du Pentagone [JCS]. (…)
Cette résistance des militaires date de l’été 2013. À cette époque, une évaluation hautement classifiée avait été réalisée conjointement par la Defense Intelligence Agency (DIA) et le JCS, qui était alors dirigé par le général Martin Dempsey.
Dans ce document, ces deux agences avaient estimé que la chute du régime el-Assad imposerait le chaos et la potentielle prise de contrôle de la Syrie par des extrémistes jihadistes – à l’instar de ce qui était en train de se dérouler en Libye.
 »

Si l’on partage cette évaluation des hauts responsables du Pentagone, un effondrement de l’État syrien pourrait donc engendrer une situation de chaos généralisé, dont profiteraient Daech et d’autres groupes extrémistes pour se renforcer et étendre leur influence. C’est pourquoi, d’après Seymour Hersh, le Pentagone aurait tenté à partir de l’automne 2013 d’aider le gouvernement syrien à lutter contre les extrémistes en lui transmettant des informations via les services de renseignement militaire russes, allemands et israéliens.

En juillet 2015, cette opposition frontale entre le Département de la Défense et la CIA a été ouvertement admise par Michael Flynn, l’ancien responsable du Renseignement militaire du Pentagone (DIA). Dès 2012, son agence avait prédit la possible émergence d’un « État Islamique » à cheval entre l’Irak et la Syrie, qui aurait résulté du soutien occidental et proche-oriental en faveur de l’opposition anti-Assad." (...)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès