@goc
La finance est
purement anthropique, c’est-à-dire que comme le droit ou le langage,
elle dépend entièrement de « lois » humaines qui, à la
différence de la physique, de la chimie, de la biologie, ne doivent
rien à une réalité extérieure.
Parler de lois
« naturelles » en économie-finance est une aberration ou
plutôt une astuce pour faire avaler aux travailleurs que les
rentiers doivent s’enrichir plus vite qu’eux pour le bien de tous.
Il est vrai que des
emprunts étudiants avec des échéances sur trente ans ne seront pas
remboursés par des emprunteurs devenus chômeurs de longue durée.
Mais les banques qui
concèdent ces prêts ne possèdent pas l’argent qu’elles prêtent,
elles le crée par un jeu d’écriture. Donc, l’argent qui ne rentrera
pas dans ses caisses sera un manque de bénéfice, pas une perte
réelle.
D’autant plus que la
banque aura titrisé la dette de l’emprunteur sous forme de bonds qui
seront largement dispersés dans le public. C’est donc lui qui aura
donné de l’argent réel qui sera le perdant. La banque ne fera pas
faillite si cela devait entraîner par un effet domino d’autres
banques : le gouvernement US la refinancera avec la planche à
billets.
Je ne crois pas à
une implosion ; le précédent de 1929 a servi de leçon.